ONU : Le bannissement de Mustapha Salma vivement dénoncé par son frère à New-York
La famille Ould Sidi Mouloud ne lâche pas prise. Mohamed Cheikh Ould Sidi Mouloud est allé jusqu’au siège de l’ONU à New-York pour plaider le cas humanitaire de son frère Mustapha Salma bannis de force il y a un an, de son domicile dans les camps de Tindouf (sud-ouest algérien). Mustapha Salma, a-t-il affirmé mardi devant la 4è commission de l’Assemblée générale de l’ONU, continuera son “combat et sa résistance” jusqu’à son retour auprès des siens à Tindouf. “Je vous confirme ici que mon frère” qui observe depuis près d’une année un sit-in devant le siège du HCR à Nouakchott en Mauritanie est “fermement déterminé à continuer son combat inébranlable et sa résistance ainsi que son attachement à son droit légitime de retourner parmi les siens et auprès de sa famille”, a déclaré Mohamed Cheikh.
Ce denier reproche au Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) d’avoir nié ses engagements envers Salma et négligé son cas, alors que ce dossier relève de sa mission. Plus grave encore, ajoute-t-il, Mustapha Ould Mouloud subi des “tracasseries inadmissibles de la part du HCR qui lui a retiré les banderoles et les photos de ses enfants arborées sur le lieu de son sit-in. Privé d’eau, de sanitaires, le dissident du Polisario, n’a même pas le droit de recharger son téléphone, le seul moyen dont il dispose pour communiquer avec ses enfants et rester en contact avec le monde extérieur”. Et de s’interroger devant les participants aux débats de la 4ème commission de l’ONU, quel est le crime commis par mon frère, pour mériter un tel châtiment ? Mustapha Salma voulait seulement retourner à Tindouf pour rejoindre sa famille, mais il a été emprisonné, torturé, avant d’être éloigné au seul motif d’avoir exprimé une opinion différente. A travers sa démarche, il voulait ouvrir un débat franc, avec les siens, sur la proposition marocaine d’autonomie pour la résolution d’un conflit artificiel, créée par l’Algérie. De telles pratiques constituent pour plusieurs organisations internationales des droits de l’Homme, telles Amnesty International (AI) ou Human Right Watch (HWR), une violation flagrante par l’Algérie et le Polisario, des conventions internationales et des droits de l’Homme universellement reconnus. “Tout le monde sait que Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a fait ce sacrifice, non pas pour lui ou sa famille, mais pour des milliers de séquestrés qui sont animés des mêmes aspirations. Il leur a ainsi montré la voie, ouvert les yeux et dévoilé le vrai visage du Polisario, celui de la répression, de la terreur, de la tyrannie et du mensonge”, a soutenu Mohamed Cheikh. En réalité, a-t-il expliqué, les dirigeants du Polisario craignaient que les séquestrés dans les camps puissent exprimer ouvertement leur soutien au projet marocain d’autonomie et se laissent convaincre du bien fondé du retour volontaire à la mère patrie (le Maroc), comme meilleur moyen pour eux de mettre un terme à leurs souffrances dans l’enfer de Tindouf. Pour conclure, le frère de Mustapha Salma a appelé les dirigeants algériens de libérer “nos frères séquestrés à Tindouf” et d'”ouvrir les portes des camps de Tindouf, afin de donner la possibilité aux populations de faire le libre choix entre retourner à la mère Patrie ou rester sous votre tutelle”.
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