Elections : la forte participation des sahraouis reflète leur foi dans l’évolution décisive que vit le pays

Les élections législatives du 25 novembre ont été historiques à divers égards, et notamment par la forte participation enregistrée dans les provinces sahariennes. A Laayoune, Dakhla, Boujdour ou Smara ou encore dans les autres villes et localités sahariennes, les bureaux de vote ont d’abord connu une affluence satisfaisante durant la matinée, avant d’être littéralement pris d’assaut dans l’après-midi. Bien que le taux de participation soit traditionnellement élevé dans les provinces sahariennes par rapport au reste des régions, la présence des jeunes et des femmes dans les bureaux de vote a particulièrement attiré l’attention. Une présence qui reflète leur foi dans la nouvelle Constitution qui consacre la démocratie et la régionalisation et dont les provinces du sud sont les premières bénéficiaires. Déjà tout au long de la campagne électorale, les jeunes et les femmes ont affiché leur détermination à réussir ces élections historiques en se mobilisant pour en expliquer la portée et faire pièce aux discours nihilistes et défaitistes. Au-delà du dynamisme et de l’engagement politique des citoyens sahraouis, cette remarquable mobilisation reflète aussi leur profond attachement à leur marocanité et au processus démocratique en cours dans le Royaume. En fait, les résultats des élections législatives du 25 novembre dans les provinces du sud traduisent la profonde conscience qu’ont les sahraouis de l’évolution décisive que vit le pays.

Le fort taux de participation enregistré dans ces provinces est à lui seul assez éloquent du degré de satisfaction des sahraouis pour les réformes introduites par la Constitution du 1er juillet et en faveur de laquelle ils ont massivement voté. Les sahraouis considèrent qu’ils sont les premiers concernés par ces réformes qui leur ouvrent la voie de la régionalisation avancée, de la valorisation de la tradition locale et de la langue hassanie qui sont ainsi sanctuarisées par le texte constitutionnel. Et c’est le sens à donner à la forte participation des sahraouis à ces élections, qui sont fondatrices d’une nouvelle étape de l’évolution politique du Maroc consacrant définitivement l’Etat de droit et la démocratie.