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22 نوفمبر 2010

La solidarité avec Mustapha Salma toujours aussi forte deux mois après son arrestation

Le sort de Mustapha Salma reste toujours inconnu, deux mois après avoir été arrêté par le Polisario pour avoir ouvertement soutenu le plan marocain d’autonomie au Sahara. Pourtant, la mobilisation des ONG et des défenseurs des droits humains ne faiblit pas. Plusieurs membres d’associations réunis à Smara, ont dénoncé le refus des autorités algériennes de permettre à sa famille de lui rendre visite à l’occasion de l’Aid Adha.
Le père de Mustapha Salma, Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud a, de son côté, exprimé sa profonde tristesse et celle des membres de sa famille pour la détention arbitraire de son fils par le Polisario, et ce en violation du droit international et des chartes des droits humains. Il a aussi réitéré son appel aux ONG internationales à redoubler de pression sur le Polisario et l’Algérie jusqu’à la libération de son fils, dont il est sans nouvelles depuis son arrestation le 21 septembre. Le frère de Mustapha Salma, Mohamed Cheikh, qui préside le Comité d’action pour la libération de Mustapha Salma (CALMS) a, pour sa part, assuré que les actions de solidarité se poursuivront jusqu’à la libération de son frère.

La mobilisation reste de mise aussi pour le triomphe des convictions pour lesquelles Mustapha Salma a été emprisonné et auxquelles des milliers de sahraouis de Tindouf demeurent fermement attachés. Ceci, d’autant que le plan d’autonomie jouit aujourd’hui d’un large soutien au niveau international. Un aveu qui a été exprimé par le président de la Commission constitutionnelle au Congrès des députés espagnol, Alfonso Guerra. Pour ce dirigeant du PSOE, l’initiative d’autonomie du Sahara proposée par le Maroc jouit d’un grand soutien, notamment auprès des grandes puissances. Il s’agit là d’une «réalité» et «tout le reste n’est qu’histoires et spéculations», a insisté l’ancien vice-président du gouvernement espagnol sous Felipe Gonzalez. « Les choses ont changé de façon radicale, puisque personne n’appuie désormais le Polisario», a poursuivi Alfonso Guerra, relevant que les grandes puissances et les principaux pays concernés ne sont pas chauds à l’idée de «création d’un Etat indépendant au Maghreb avec 150.000 habitants ».

 

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